Les différents types de réalités virtuelles

Beyond Reality

Nous allons parler ici des différents types de réalité virtuelle, car oui il y en a plusieurs ! 

Il faut savoir qu’il y a différents types de réalité virtuelle en terme de capacité sur les hardwares que l’on peut les définir en plusieurs familles. Commençons par la famille de la réalité virtuelle simple

La réalité virtuelle simple permet uniquement de voir via un casque à 360°, elle ne permet de mouvements ni par l’avant, ni par derrière, ni sur les côtés, ni en haut, ni en bas. Seule la rotation est utilisée: on appelle cela le «3 DOF» (3 degrees of freedom). Ce type de réalité virtuelle est utilisé pour les expériences dans lesquelles les interactions sont faibles. 
Les exemples les plus probants de hardware utilisant cette technologie sont tous les casques liés à un téléphone mobile et ceux dit «low cost». 
Les types d’usages pour ce type de casque de réalité virtuelle sont la visualisation de paysages ou des expériences dont l’utilisateur est passif. 

La réalité virtuelle avancée détient les mêmes capacités en terme de visualisation que la réalité virtuelle simple. Ainsi, l’utilisateur ne peut toujours pas bouger ni en avant, ni en arrière, ni en haut, ni en bas, ni sur les côtés. Il peut cependant interagir via un pointeur et réaliser différents types d’action. 
Généralement, ce pointeur n’est pas reconnu dans l’espace et est fixé à un point stratégique du casque. Il est à mi chemin entre un pointeur laser et une télécommande de télévision. 

Pour terminer, grâce à la réalité virtuelle optimale et contrairement aux deux autres, nous avons le pouvoir de nous mouvoir dans toutes les directions (6 degrees of freedom), à l’aide d’un ou plusieurs contrôleurs capables d’interagir directement avec l’environnement virtuel.

Dans cette famille il existe différents types de casques: les casques qui dépendent d’un PC et les casques autonomes.

Les casques qui dépendent d’un PC permettent généralement de faire beaucoup plus de choses que les casques autonomes, grâce à la puissance déportée du processeur graphique. Les casques comme le HTC Vive et l’Oculus Rift en sont des exemples. Cependant, ces derniers sont reliés au PC via un ou plusieurs câbles, ce qui empêche une immersion totale de l’utilisateur et le contraint à toujours faire attention à son environnement réel (même s’il ne le voit pas). Il faut donc au préalable veiller à avoir une place suffisante autour de soi avant l’utilisation de tels casques afin d’éviter un réel accident.

Ces dernières années ont vu l’émergence de casques autonomes aux grandes capacités graphiques arriver sur le marché de la réalité virtuelle. L’Oculus Quest en est un exemple. 
Ces casques possèdent les mêmes capacités que les casques précédemment mais ne nécessitent pas de PC. Ils sont néanmoins encore un peu limités par le hardware et afin de pallier à ce manque de puissance, les graphismes ne sont pas aussi lisses.

En cas d’hésitation, nous vous recommandons d’opter pour la réalité virtuelle optimale. En effet, pour la plupart des expériences, elle permet une immersion quasi totale et évite ainsi de troubler encore plus les sens de l’utilisateur. Le budget n’est pas le même, mais l’expérience est largement meilleure.

Gérald Dupont, CTO Epekina